Les professeurs de l’Ifasic n’entendent pas voir se répéter dans leur institution ce qui s’est passé à l’Université de Kinshasa.
En effet, réunis mercredi 23 janvier 2020 pour évaluer la crise qui gangrène l’enseignement supérieur et universitaire congolais, exaspérée par les troubles à l’ordre public provoqués par les étudiants ; et au regard de la gravité de la situation qui a prévalu à l’IFASIC en date du 20 janvier dernier, laquelle a conduit à la suspension des enseignements à cause des voies de faits dont ont été remis en assemblée générale, les professeurs membres de l’API condamnent avec la dernière énergie le comportement indigne affiché par certains étudiants inciviques ;
Le site de l’IFASIC doit être sécurisé
Ils annoncent que la reprise des enseignements à l’IFASIC est conditionnée par la sécurisation du site et de l’ensemble du personnel ; l’identification des étudiants régulièrement inscrits et ayant le droit d’assister aux cours ; la demande des pardon par les étudiants à travers leur coordination pour le préjudice moral et psychologique par la communauté universitaire de l’IFASIC.
L’API appuie la décision d’exclusion des étudiants fauteurs des troubles par le comité de gestion ; (4) reste solidaire des associations des professeurs de toutes les universités de la RDC, victimes du comportement négatif des étudiants, et demande aux pouvoirs publics de dédommager, le cas échéant, les enseignants dont les biens ont subi une dégradation fait des troubles causés par les étudiants.
Enfin, l’API recommande au gouvernement de la RDC la remise en question du comité de partenariat (COPA) et le payement régulier des frais de fonctionnement des établissements public.
Notons que ce sont les frais académiques tels que fixés par les autorités académiques et qui ont subi une augmentation de plus de 100.000 FC qui ont mis de l’huile dans le feu. Les classes de recrutement (G1 et L1) devront payer pour cette année 580.000 FC et les classes montantes 510.000FC.
Jacques Kalokola
