La Société civile Coordination de Beni réclame à la communauté internationale de diligenter des enquêtes internationales neutres à la suite des assassinats des civils.
En effet, cette demande est faite à la suite de ce qu’elle qualifie de crime contre l’humanité à l’égard de la population de Beni, qui a longtemps souffert de l’insécurité couplée aux massacres, afin de punir les auteurs et co-auteurs. Cette structure citoyenne a formulé cette recommandation en mémoire du 5ème triste anniversaire de cette tragédie qui a coûté la vie à plusieurs personnes, et déplore le fait que 5 ans durant, l’ennemi continue à tuer, massacrer, kidnapper sans qu’il ne sente aucune pression suite à ce comportement, et sans susciter la moindre enquête de portée internationale.
La société civile de Beni ne comprend pas comment 5 ans durant, une partie du territoire national reste toujours contrôlée par un mouvement rebelle étranger, qui empêche les paisibles citoyens de vaquer librement à leurs activités, tant champêtres que commerciales.
Comment comprendre que des étrangers continuent de contrôler une partie du territoire national pendant que la constitution y fixe des préalables ? « On dirait que l’Etat était démissionnaire », s’exclame Kizito Bin Hangi, qui parle ici du régime passé. Pour lui la communauté internationale doit s’investir dans ce dossier pour qu’on éclaire sur ceux qui tuent à Beni, c’est -à-dire leurs fournisseurs de vivres, non vivres et moral, parce que ce mouvement semble être un arbre qui cacherait la forêt.
De cette façon, renchérit Bin Hangi, l’on arrivera à soulager la population victime de ces affres de guerre. Néanmoins, cette force vive salue les nouveaux engagements du gouvernement et du chef de l’Etat dans la traque de ces islamistes, grâce aux FARDC.
Ainsi, la société civile veut voir du changement et une éventuelle correction contre les commandements sortant et l’entrant. Pour la cause, Kizito Bin Hangi appelle la population à faire confiance et soutenir les nouvelles troupes engagées dans cette opération de traque des Adf.
Azarias Mokonzi