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La loi de finances publiques au cœur du conseil des ministres

Le premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présidé le conseil des ministres ce vendredi 27  septembre, à l’Hôtel du Gouvernement.

En attendant le compte rendu qui sera fait par le ministre de la Communication et porte parole de l’exécutif, les sources proches de la Primature renseignent qu’il serait question pour le vice-premier ministre et ministre du Budget de présenter au conseil l’avant-projet de loi de finances avant son dépôt au Parlement. Le projet de loi de finances et ses annexes devraient déjà être déposés au bureau de l’Assemblée Nationale au plus tard le 15 septembre dernier.

Jeudi 26 septembre,  les députés nationaux ont adopté le projet de calendrier de la session ordinaire de septembre 2019. Plusieurs députés, sont d’avis qu’il faut mettre de l’ordre dans les finances publiques en mettant de l’ordre sur ce qui a été fait, ce qui se fait et ce qui doit être fait.

A ce sujet, le député Jacques Ndjoli a déclaré à la presse : « Ce que nous, nous voulons, c’est d’abord que le Gouvernement nous amène pas simplement la loi de finances et celle des redditions, pas seulement la loi des finances annuelle qu’on appelle budget, mais qu’on nous amène aussi la loi des finances rectificative. Le budget de 2019 est totalement déplafonné avec tout ce qu’il y a eu comme programme de 100 jours, activités diplomatiques non prévues, les missions à l’étranger, les catastrophes etc. Donc nous espérons que nous allons recevoir une loi des finances rectificative dans l’urgence pour nous permettre de régulariser la gestion des finances publiques nationales ».

Les confessions religieuses s’en mêlent

De leur côté, les chefs des confessions religieuses ont plaidé pour que le pays soit doté d’un budget annuel de plus de 10 milliards USD. Ils ont exprimé leur vœu, jeudi 26 septembre, lors de l’échange qu’ils ont eu avec la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda.

Cette dernière leur a affirmé que derrière chaque loi votée au Parlement se cache des valeurs nécessaires pour le bon fonctionnement de la société et pour la paix génératrice du développement.

« Il faut une orientation sociale du budget 2020, qui doit apporter des réponses aux préoccupations cycliques de notre peuple », a souligné la présidente de l’Assemblée nationale.

Les chefs des confessions religieuses ont toute fois  insisté sur la nécessité, pour le Parlement, de sonner la fin de la corruption et la criminalité économique.

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