Un calme précaire règne depuis la soirée de ce dimanche 21 juillet 2019, à Mbau-Mangboko, dans le groupement Batangi Mbau, territoire de Beni, après une attaque ADF le week-end.
En effet, tôt dans la matinée, la situation était tendue, la tension des habitants qui, pourtant, commençaient à vivre la paix durable, était au créneau. A Mangboko, les habitants ont de nouveau condamné la turpitude des présumés rebelles ougandais, qui a fait des pertes en vies humaines et les vols des biens. Deux personnes, essentiellement des civils, auraient trouvé la mort dans cette attaque de courte durée. Durant cette attaque, même des biens de la paisible population, dont des animaux de basse-cour ont été emportés par les assaillants.
Touché, l’administrateur du territoire de Beni condamne cette nouvelle attaque et appelle ses administrés au calme. Donat Kibwana, qui a voulu revenir sur le vrai bilan de cette attaque a indiqué qu’une commission d’enquête serait mis sur pied pour déterminer le nombre exact des personnes tuées.
Pendant ce temps, à Eringeti, toujours dans le même territoire, trois civils, parmi lesquels un chef de base, ont été assassinés la même nuit par des hommes en uniforme. Selon la société civile locale, ces personnes auraient été exécutées à tour de rôle dans leurs domiciles. Bienfait Bin Mwaka, son président, condamne et demande une enquête approfondie pour retrouver les auteurs de cet acte.
Rougis de colère, les habitants sur place à Eringeti, ont barricadé des routes pour protester contre la mort des civils. Même le trafic sur la nationale numéro 4 a été suspendu partiellement pour la cause. Ce n’est qu’après que la population ait été maîtrisée que tout est redevenu au calme.
Azarias Mokonzi
