Site icon Infocongo

Monseigneur Nicolas Djomo, enverrait volontiers Lambert Mende à la retraite !

 « Je pense qu’il est plus que temps que Lambert pense à sa retraite car il a beaucoup donné à la nation et il faut savoir laisser la place aux jeunes ». Cette déclaration sans ambages est de Monseigneur Nicolas Djomo, Djomo, évêque de Tshumbe et Président honoraire de la CENCO, lors de son passage à Kinshasa à l’occasion de la 56è Assemblée Plénière de la Conférence Episcopale Nationale du Congo.

Mgr Nicolas Djomo et Lambert Mende, au temps des amours…

Mgr Nicolas Djomo s’était confié à la rédaction d’Infocongo.net avant son départ pour la Province du Sankuru, au centre Caritas de Kinshasa, où tous les évêques tenaient leurs assises. Le prélat catholique n’était pas allé par le dos de la cuillère en demandant à son frère du terroir, pour qui il garde beaucoup d’estime,  de penser à sa retraite et de laisser la place aux plus jeunes

A la question de savoir ce que réserve l’élection des gouverneurs et vice-gouverneur dans cette nouvelle province  prévue le 15 juillet 2019, le prélat catholique est resté très dubitatif tout en essayant de circonscrire la situation des tensions que la candidature unique de l’ancien ministre de la Communication et Médias a occasionnées, avec morts d’hommes. Monseigneur Nicolas Djomo  craint le pire et demande aux autorités nationales de donner plus de garantie pour la sécurisation de ces scrutins : « Je crains surtout pour cette population qui a tant souffert de l’égoïsme de nos politiciens. Il est temps qu’elle ait le droit de vivre comme tout le monde et dans la dignité».

Il faut noter que Lambert Mende actuellement, ne sera plus candidat unique à l’élection du gouverneur de la Province de Sankuru. C’est la Céni qui en a décidé ainsi pour finalement éviter des affrontements et privilégier la paix dans cette partie du pays.

Chose que le Président de la CCU et Alliés ne veut pas entendre, et compte saisir la Cour constitutionnelle pour l’annulation pure et simple de la candidature du candidat indépendant, son seul rival, qu’il traite « d’étranger qui n’a aucun droit de se présenter à ce scrutin ».

Jacques Kalokola   

Quitter la version mobile