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Le « miserere nobis » de Félix Tshisekedi pour le peuple congolais

C’est au stade des Martyrs de la Pentecôte que Félix Tshisekedi a décidé de faire son miserere nobis, le mea culpa, face à la nation, ce 23 juin 2019.

En sa qualité de premier citoyen congolais, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshilombo vient de demander pardon à Dieu le Créateur du ciel et de la terre au nom du peuple congolais dont il a la charge depuis le 24 janvier 2019.

En effet, c’est au cours du culte d’actions de grâce qu’il a lui-même initié ce dimanche 23 juin 2019 au stade des martyrs que le nouveau Chef de l’Etat, habillé tout en blanc, signe de pureté et de sainteté, tel  un Ange de dieu descendu du ciel, a adressé cette prière au maître des temps et des circonstances :

Le mea culpa

 « Je confesse mes péchés, ceux de mon peuple et ceux commis par les autres sous le sol de mon pays. Pardonne-nous d’avoir donné ta place aux hommes, en les adorant comme des dieux.

Pardonne-nous pour le culte de la personnalité ancré dans toutes les couches de notre société. Au nom de toutes les couches de notre société. Au nom de toutes les autorités anciennes comme présentes, je te demande pardon pour le sang des innocents qui a été versé intentionnellement ou par de simples erreurs. 

J’endosse la responsabilité de toutes les fautes et te demande pardon pour tout abus de pouvoir contre les faibles.

Pardonne-nous aussi de n’avoir pas été de bons gérants de toutes nos richesses que tu nous as données

Un jour historique

Cette journée vient d’entrer dans les annales de la République Démocratique du Congo car c’est pour la toute première depuis son histoire que ce pays vient d’être dédicacé par son président et jamais un Chef de l’Etat ne l’avait fait avant Félix Tshisekedi.

Ceci est de bonne augure pour le peuple congolais et  des  jours meilleurs dans l’avenir de ce pays qui a connu plusieurs formes de sectes et groupes ésotériques comme la fameuse « Prima curia » sous le maréchal Mobutu, la Franc maçonnerie, la Magicali ou Mahikarhi, sans compter les groupes traditionnels comme  Peve ya longo, Bundu dia mayala, les Baba et autres.

Il faut noter que ce culte œcuménique a réuni musulmans, catholiques, protestants, kimbanguistes, salutistes et les membres des églises dites de réveil.

Le Chef de l’Etat vient d’initier un projet pour une journée de prière dédiée à la nation.

Pitié Seigneur car nous avons péché !

Jacques Kalokola       

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